Le Laboratoire des Technologies de la Microélectronique est une unité mixte de recherche qui a été créée en 1999 par le CNRS, l’Université Joseph Fourier et l’INPG avec comme objectif principal de renforcer les partenariats avec le CEA-LETI dans le domaine des micro et nanotechnologies appliquées à la microélectronique.
Le Laboratoire des Technologies de la Microélectronique est une unité mixte de recherche CNRS-UGA localisée sur le site du CEA-Grenoble qui a pour objectifs de développer de nouvelles technologies et procédés pour les grands domaines d’applications que sont l’internet des objets, l’énergie et la santé. Après avoir connu une forte croissance depuis sa création et jusqu’en 2010, les ressources du laboratoire se sont stabilisées et les thématiques de recherches se sont diversifiées. Le positionnement du LTM, laboratoire académique au sein d’un centre de recherche et développement, le CEA-LETI exploitant un outil technologique CMOS 300 mm à l’état de l’art, est unique au niveau national et même international. Ceci permet au LTM de collaborer avec des acteurs majeurs dans le domaine de la microélectronique.
Depuis 2015, l’industrie de la micro-électronique a évolué vers deux voies bien distinctes : la continuation de la miniaturisation des composants suivant la ‘’loi de Moore’’ pour des applications hautes performances (logique, mémoire principalement), et le « More Than Moore » pour des applications différenciées pour l’interactivité et la communication notamment. La démarche « More than Moore » propose de partir des besoins de l’application puis de trouver les solutions techniques pour les satisfaire. La miniaturisation n’est plus un point clé, il faut investiguer d’autres pistes telles que le changement de matériaux, d’architecture de circuit, de méthode de conception En parallèle, il existe une demande importante de la part de la société et des consommateurs pour développer des technologies et produits respectueux de l’environnement pour améliorer le quotidien de tout un chacun. L’électronique de puissance est de plus en plus présente dans les systèmes embarqués : le secteur automobile prospecte également sur l’énergie électrique pour limiter ses émissions de CO2. De même, les innovations technologiques doivent contribuer à surveiller notre santé et améliorer les diagnostics et traitements.
Dans ce contexte, le LTM a décidé de diversifier ses domaines d’applications et d’adapter sa structure afin de relever les nouveaux défis technologiques qui vont se présenter dans les années futures. Ces défis font de plus en plus appel à des compétences et expertises variées.